La route est longue pour devenir chirurgien mais ce n’est pas ce qui effraie les passionnés. Voyons les études qui attendent ceux qui se destinent à la chirurgie esthétique et plus particulièrement la spécialisation en chirurgie mammaire.
Les études de médecine générale
Après l’obtention du bac, de préférence scientifique, l’étudiant qui souhaite devenir chirurgien esthétique doit passer par la voie générale de la médecin, la chirurgie étant un spécialisation acquise par la suite. En France, les études concernant les métiers de la santé ont été récemment réformées. La PACES n’a plus cours et le numerus clausus qui limitait le nombre de médecin est supprimé. Il faut maintenant effectuer une inscription en Licence option Accès Santé sur Parcoursup. L’autre option consiste à suivre les PASS. Après la première année, le choix de la spécialité de médecine s’impose. L’étudiant doit sélectionner la médecine parmi 5 possibilités. Il passe ensuite 5 années à étudier les bases médicales et à apprendre les pathologies. Ce n’est qu’un fin de 6e année qu’il choisit sa spécialité. Il devient alors interne dans la spécialité qu’il a retenue Cet internat peut durer entre 4 et 6 ans au terme desquels il obtient un DE et un DES en chirurgie s’il a choisi cette spécialisation. Il faut bien entendu avoir validé tous les mémoires et les stages obligatoires pour y prétendre. Il peut alors effectuer 2 années de plus en effectuant un clinicat.
Après les études, l’inscription à l’Ordre
Une fois les diplômes et le savoir en poche, il faut s’inscrire à l’Ordre des médecins avant de commencer à exercer et bien sûr de poser le moindre implant. Qu’il soit conçu par Motiva ou un autre fabricant. La simple consultation d’un patient, même si l’opération n’est pas encore réalisée, n’est pas autorisée. L’inscription à l’Ordre des médecins revêt un caractère obligatoire et doit être effectuée avant de pratiquer quelque acte que ce soit de médecine, autrement des sanctions peuvent être applicables. Les contrevenants s’exposent à une amende pouvant atteindre trente mille euros et une peine d’emprisonnement jusqu’à 2 an